Dans un environnement économique où la transparence et la responsabilité sont devenues des impératifs, le reporting extra-financier s'impose comme un levier stratégique incontournable. Il permet aux entreprises de rendre compte de leurs performances en matière d'environnement, de social et de gouvernance (ESG), tout en répondant aux attentes croissantes des parties prenantes. Mais comment structurer un reporting extra-financier pertinent, fiable et conforme aux exigences réglementaires ? Nous vous proposons une approche en cinq étapes clés.
Le reporting extra-financier désigne la publication d’informations relatives aux performances ESG d'une entreprise. Contrairement au reporting financier, centré sur les résultats économiques, il met en lumière les impacts non financiers des activités d’une organisation, ainsi que les risques et opportunités associés à ces enjeux.
Effectuer un reporting extra-financier permet de répondre à plusieurs objectifs :
Le reporting extra-financier ne se limite pas à une contrainte réglementaire : il s’inscrit dans une logique de performance durable et de création de valeur à long terme.
Le reporting extra-financier vise à fournir une vision claire et précise des impacts non financiers d'une entreprise. Il s'agit de communiquer sur des sujets tels que :
Au-delà de la simple obligation réglementaire, ce reporting est un outil stratégique qui permet :
Depuis l'adoption de la directive CSRD (Corporate Sustainability Reporting Directive), les entreprises doivent respecter des normes strictes en matière de reporting extra-financier. Les normes ESRS (European Sustainability Reporting Standards) définissent les informations à fournir, leur format et leur fréquence de publication. Ces normes introduisent également le concept de double matérialité, qui oblige les entreprises à évaluer à la fois l'impact de leurs activités sur les enjeux ESG et l'impact de ces enjeux sur leur performance financière.
Pour garantir la pertinence et la fiabilité du reporting, il est essentiel de sélectionner des indicateurs adaptés aux spécificités de l'entreprise. Voici quelques exemples de KPI prenant en compte les trois piliers ESG :
Il est recommandé de limiter le nombre de KPI à ceux qui sont réellement significatifs pour l'entreprise, afin d'éviter la surcharge d'information et de garantir la lisibilité du reporting .
La qualité du reporting dépend directement de la fiabilité des données collectées. Il est donc crucial de mettre en place un processus rigoureux de collecte et de vérification des informations :
Des solutions logicielles spécialisées peuvent faciliter cette tâche en automatisant la collecte, la consolidation et la vérification des données .
Une fois les données collectées et validées, il convient de les présenter de manière claire et structurée. Le reporting doit :
Il est également recommandé d'accompagner le reporting d'une analyse de matérialité, qui justifie le choix des indicateurs et leur pertinence pour l'entreprise.
Le reporting extra-financier est un outil stratégique essentiel pour les entreprises souhaitant démontrer leur engagement en matière de durabilité et répondre aux attentes des parties prenantes. Pour maîtriser cet exercice complexe, il est indispensable de se former et de se doter des compétences nécessaires. Les formations proposées par Ecopia, telles que notre Bachelor en RSE, offrent un accompagnement complet pour comprendre les enjeux du reporting extra-financier, maîtriser les normes en vigueur et acquérir les compétences pratiques qui vous permettront de débuter une carrière professionnelle dans ce domaine.
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